mardi 29 octobre 2013

Le petit chaperon rouge

Pour aujourd'hui, petite trêve de nos vacances... Nous avons travaillé sur le conte du petit chaperon rouge. Avec du formel. Si le conte plaît à Souriceau, le formel n'est toujours pas apprécié.... (ce que j'appelle "formel" est du travail sur fiches).

Avec pour support les fiches trouvées ICI

Nous avons regardé les images de l'histoire puis Souriceau a été invité à raconter sa version.
Ensuite il a remis en ordre les images séquentielles.
Pour terminer, un petit exercice de lecture... les mots de l'histoire en version "script minuscule". Nous avons repris les termes des Alphas pour nommer les lettres. Et je me suis aperçue qu'il n'était vraiment pas loin de la lecture... Pour le mot "maman" par exemple, il a décortiqué toutes les lettres, a associé les syllabes et à reconstitué le mot. Il a compris que "a"+"n" donnaient le son "an", que "o"+"u" donnaient le son "ou". Moi qui pensais qu'il stagnait avec les alphas, j'ai été très surprise !

Ceci-dit, au bout de 15 mn il en avait marre et m'a dit que "ton exercice il est fatiguant". Soit... je veux bien comprendre qu'à 4 ans ce soit un tantinet usant de déchiffrer des mots.

Je confirme, nous sommes bien passés au stade du CP côté lecture... et côté chiffres. Nous restons en MS/GS pour l'écriture. Chaque chose en son temps !

6 commentaires:

  1. eh oui, tout n'est pas linéaire chez nos touts petits!
    Pour les alphas tu as acheter quoi comme kits de départ?
    J'ai été voir le site que tu conseillais mais j'hésite a savoir quoi prendre au départ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai absolument rien acheté, j'ai imprimé les contenus des deux sites (colonne de droite de mon blog).

      Supprimer
  2. La mienne m'a fait la même remarque après, à peu près, la même durée de lecture de syllabes (déchiffrage plus exactement) et je l'ai trouvée un peu pénible dans l'heure qui a suivi avec les nerfs à fleur de peau. Preuve que la fatigue était réelle. J'avais lu qu'au début de la lecture, ça leur demande un effort considérable. C'est bien la preuve que c'est vrai. En même temps, je me dis que même si elle reste au stade des syllabes jusqu'au CP, elle aura fait le plus dur au niveau de l'effort de concentration nécessaire aux premiers déchiffrage.

    Ce qui est plus problématique, c'est que si elle sent que c'est un peu dur, elle me dit "je ne sais pas". Alors que si je propose un challenge, par exemple, "des chatouillis chaque fois que tu as juste", elle hésite un peu mais réussit à lire la syllabe correctement. En fait, elle ne semble pas supporter de se montrer en échec. Et c'est embêtant pour plus tard, je trouve. J'essaie de travailler là-dessus, lui expliquer que ce n'est pas grave de se tromper. Mais ce n'est pas évident.

    C'est super pour les syllabes complexes. Ici, je n'ai pas abordé. On en croise de temps en temps, mais je n'insiste pas dessus.

    Pour l'écriture, ça commence à venir. Le bac à semoule a débloqué beaucoup de chose.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors ça, pour être affreux après, il l'était et pas qu'un peu... La prochaine fois je lui proposerai moins de déchiffrage ;)
      Pareil ici, l'échec ne lui plait pas, donc il préfère dire qu'il ne sait pas plutôt que d'essayer et de se tromper. Nous travaillons également là-dessus et je fais souvent exprès de me tromper pour lui montrer que ce n'est pas grave et que la vie continue...

      Supprimer
  3. C'est un cercle vicieux : on ne les stimule pas assez, ils font des crises de frustrations, on les stimule trop, ils font des crises de fatigue... Pfff, quelqu'un a le mode d'emploi?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aimerai bien l'avoir, ce mode d'emploi, s'il existe, lol !

      Supprimer