mardi 20 septembre 2016

Pomme, pomme, pomme

Ces jours il fait plus frais, la pluie est au rendez-vous.
L'automne est bien en route même si, comme me l'a fait remarqué Souriceau ce soir, les feuilles n'ont pas encore leurs teintes orangées.

Pour parler de cette saison qui arrive, j'ai raconté à Souriceau quelques petites histoires sur ce thème. Chez Demi Lunes : l'histoire d'une petite maison rouge sans fenêtre avec une étoile à l'intérieur. J'aime la lui conter chaque année. Et Souriceau est toujours aussi émerveillé !

Nous avons aussi parlé de l'été qui se termine avec la venue de l'automne, le froid qui revient avec la pluie et le vent. Des animaux qui font leurs provisions. Le fait de se réchauffer artificiellement (pulls, couvertures, radiateurs...). Le fait aussi de trouver notre propre lumière (merci la fée électricité !) en fabriquant des bougies comme nous le ferons demain...

Mais, me direz-vous, quel rapport avec le titre de ce billet ?

Tout simplement parce que nous avons longuement parlé des pommes ce soir... J'ai retrouvé une petite création qui date de l'année dernière, avec une comptine et une histoire. Vous trouverez la comptine ICI et l'histoire LA (et pour lire mon billet de l'année dernière avec plus de liens, c'est ICI)

4 commentaires:

  1. Il y avait une pomme
    A la cime d'un pommier;
    Un grand coup de vent d'automne
    La fit tomber sur le pré !

    refrain:
    Pomme, pomme,
    T'es-tu fait mal ?
    J'ai le menton en marmelade
    Le nez fendu
    Et l'oeil poché !

    Elle tomba, quel dommage,
    Sur un petit escargot
    Qui s'en allait au village
    Sa demeure sur le dos

    Ah ! stupide créature
    Gémit l'animal cornu
    T'as défoncé ma toiture
    Et me voici faible et nu.

    Dans la pomme à demi blette
    L'escargot, comme un gros ver
    Rongea, creusa sa chambrette
    Afin d'y passer l'hiver.

    Ah ! mange-moi, dit la pomme,
    puisque c'est là mon destin;
    par testament je te nomme
    héritier de mes pépins.

    Tu les mettras dans la terre
    Vers le mois de février,
    Il en sortira, j'espère,
    De jolis petits pommiers.

    Charles Vildrac
    Voilà une poésie que mes enfants adorent.
    Surtout parce qu'entre chaque paragraphe on répéte le refrain.
    Emeline

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    1. Nous la connaissons par coeur ;) Mais Souriceau ne l'aime pas car la pomme se fait mal... Je l'ai apprise quand j'étais à la maternelle, je l'ai toujours adorée ;)

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  2. Oui, pauvre pomme, c'est vrai!
    Emeline

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