mercredi 8 juin 2016

Additions en colonne, tables d'additions et table des doubles

Comme beaucoup d'élèves de CP, Souriceau éprouve quelques difficultés en ce qui concerne les additions en colonne et l'apprentissage des tables.

La méthode utilisée à l'école est celle de Picbille. Afin de l'aider, je me base donc sur Picbille pour qu'il ne soit pas trop perdu mais pas que... Quand Picbille ne fonctionne pas du tout, je pioche dans différentes méthodes dont celles apprises quand j'étais moi-même en CP (heureusement, j'ai une bonne mémoire !

Je pioche très souvent mes idées sur les sites des enseignants en CLIS (qui s'appellent maintenant ULIS Ecole). Je trouve leurs méthodes vraiment plus simples et surtout ludiques, ce qui permet de faire sauter les petits blocages.

J'ai donc pris l'idée de Lilipomme (que je remercie infiniment au passage, j'ai tenté de mettre un comm' pour la remercier sur son blog mais pas moyen d'arriver à l'envoyer...) pour les additions en colonne. Elle a transformée le barbant "colonne des unités, colonne des dizaines" par un immeuble avec une cheminée. Chaque nombre a un appartement, chaque chiffre a une pièce à lui. Dans la cheminée, nous mettons les retenues (ce qui est appelé dans Picbille "le nouveau paquet de 10").

Après avoir dessiné l'immeuble sur notre tableau blanc, j'ai expliqué à Souriceau comment faire.  Tout d'abord j'ai écris l'addition, par exemple 36+45 =
Puis j'ai installé les nombres dans leurs appartements, mettant chaque chiffre dans sa pièce.
Mes chiffres des unités ont pris l'ascenseur pour se retrouver ensemble au rez-de-chaussée afin de faire la fête des voisins. Ce que j'appelle la retenue (le nouveau paquet de 10 chez Picbille) est allée dans la cheminée en attendant son tour pour prendre l'ascenseur.
Ensuite, mes chiffres de la colonne des dizaines à pu prendre l'ascenseur, en emmenant avec eux la retenue qui attendait son tour dans la cheminée.

La méthode a bien amusée Souriceau et le déclic a pu se faire. Nous avons fait 3 exemples ensemble puis Souriceau s'est lancé tout seul avec brio.

J'ai corsé la chose avec un résultat en centaine. Comment faire puisque il n'y a pas assez de pièces dans l'immeuble ? Allez, on se transforme en architecte et on construit une prolongation dans l'immeuble ! Avec un toit et une cheminée supplémentaire.

Souriceau était tout content d'arriver à faire des additions avec les centaines !

Voici ce que ça donne en photo. Souriceau a même dessiné la fumée sortant de la cheminée :



Maintenant, passons aux tables d'additions.
Les apprendre en ligne est une véritable catastrophe. Souriceau n'y arrive pas du tout, trouve cela complètement inintéressant et par ce fait ne retiens rien.

J'ai puisé dans mes souvenirs et j'ai fabriqué une table de Pythagore vierge. J'ai invité Souriceau à la remplir avec moi. On commence par petit avec le 0. 0+1=1 etc... Puis la table de 1. 1+1=2 etc... Et comme ceci avec toutes les tables jusqu'à 6.

Arrivées à la fin de la table de 6 nous avons fait un point ensemble. En regardant bien la table, Souriceau s'est rendu compte qu'elle était magique. Tous les chiffres se suivent ! Et miracle, tous les doubles apparaissent bien clairement ! Encore plus miraculeux, les doubles c'est facile ils sont de 2 en 2 ! Bien, le déclic se fait... Dans quelques minutes, nous allons compléter la table de Pythagore jusqu'à 12, une petite pause s'impose afin de bien intégrer toutes ces nouvelles informations.

J'ajoute que les tables d'additions ne sont pas des inconnues pour Souriceau, il en apprend en moyenne une par semaine à l'école. Je n'interviens que pour faire du soutien scolaire (je ne fais donc pas du bourrage de crâne le mercredi, qu'on se le dise)

Voici en photo ce que donne une table de Pythagore. Nous l'avons colorié au fur et à mesure des additions jusqu'à la table de 6. J'ai pris la liberté de terminer le coloriage jusqu'à 12 afin que Souriceau puisse mieux se repérer pour la terminer.


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